mardi 4 octobre 2016

Mardi 4 octobre, deuxième jour de ICCF20 à Sendai, Japon



Akira Kitamura de la société Technova, en collaboration avec les Universités Tohoku, Nagoya, Kobe et Kyushu et Nissan travaille sur les nanoparticules comprenant : Ni, Cu, Pd et Zr. L’alliage de ces matériaux ou d ‘une partie d’entre eux est fondu, puis soumis à une hypertrempe en faisant tomber le mélange sur une roue en cuivre refroidie à l’eau. Il se produit ainsi un alliage amorphe. Cet alliage est alors oxydé à 450°C pendant 100 heures. La quantité d’oxygène est calculée par l’augmentation de poids. Les analyses ICP-MS sont effectuées chez Nissan ou dans deux Universités. La calorimétrie est à flux massique avec de l’huile, ce qui leur permet de travailler à haute température. Les expériences à froid ont donné un excès de chaleur de 3Watts, alors qu’à 300°C, il est de 10 Watts. Néanmoins, l’excès de chaleur ne se produit qu’au moment du chargement en hydrogène ou deutérium.

Yasuhiro Iwamura, de Tohoku University, a fait des travaux similaires à ceux de Kitamura. En fait les équipes travaillent ensemble et vérifient ainsi leurs résultats en utilisant les mêmes échantillons. Les alliages sont faits par la société Sendai Material Company par la méthode décrite plus haut, et sont partagés ensuite entre les différentes équipes. Les résultats obtenus sont semblables à ceux de Kitamura.

Melvin Miles de l’Université Laverne aux Etats-Unis a rapporté les résultats obtenus par Iraj Parchamazad sur l’utilisation de zéolites chargés en palladium. Il a mis au point une méthode permettant de faire pénétrer le palladium dans la zéolite sans l’affecter. Il met 1.5 mg de palladium dans 1g de zéolite. Il obtient un rendement de 1kW par gramme de palladium.

Roger Stringham de Firts Gate Energies aux Etats-Unis a montré ses derniers travaux sur la cavitation produisant de la photoluminescence en travaillant à 1.7 MHz. En plaçant une cible de cuivre, il obtient du tritium.

Florian Metzler a donné la même conférence qu’en Chine

Hitoshi Soyama de Tohoku University a montré que dans un système hydrodynamique avec un jet d’eau à grande vitesse, il se produit de grandes quantités de bulles, plus qu’avec les ultrasons. Ce jet est envoyé sur une cible en titane ou nickel et un faisceau laser vert est dirigé sur cette cible simultanément avec des impulsions de 4 à 6ns. Il se produit des spots de luminescence.

Max Fomitchev-Zamilov, Quantum Potential Corporation Etats-Unis a reproduit l’expérience datant de 1922 de Wendt et Irion d’explosion de fils de tungstène. Ces auteurs avaient trouvé de l’hélium-4 après les explosions de fils. L’auteur a refait la même expérience avec une sphère de verre similaire à l’original en utilisant des fils de tungstène de 35um. Il a utilisé des condensateurs de 1.3uF et de 100 000 Volts. Il observe un pic à la masse 3 qu’il attribue à HD, un pic à la masse 19 : HDO, et aussi 29 : N14+N15. Il observe également des neutrons. Les travaux vont continuer.

Volodymyr Dubinko du Kharkov Institute of Physics and Technology en Ukraine a développé une théorie de la fusion froide s’appuyant sur les vibrations anharmoniques du réseau. Ce sont des « Discrete Breather » situés en dehors du spectre des phonons.

Vladimir Vysotskii, du Kiev National Shevchenko University en Ukraine a continué ses travaux sur les états corrélés qui sont produits lorsque l’on envoie des impulsions électriques assymmétriques.

Peter Hagelstein du MIT a fait la même conférence qu’en Chine

La journée s’est terminée avec la session poster.

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