lundi 21 décembre 2009

Eurostars et humilité

Les déconvenues d'Eurostar sont là pour nous rappeler que la technologie n'est pas infaillible. L'homme ne contrôle pas tout, et la techniques est faillible comme toute construction humaine. Nous avons pris l'habitude qu'en appuyant sur l'interrupteur la lumière vienne, qu'en tournant la clé de contact, la voiture se mette en marche, mais il existe toujours des cas que l'on avait pas prévu. Les possesseurs d'ordinateurs savent très bien que de temps en temps ce dernier bugue, et il faut tout relancer.

On peut être sûr que les dirigeant d'Eurostar ne souhaitaient pas une panne, surtout en ce moment. La technique a ses raisons que la raison n'a pas. Et on peut être sûr que ces derniers font leur maximum pour régler le problème. Cà ne sert à rien de leur jeter la pierre, ils font ce qu'ils peuvent. Le seul tord qu'ils ont eu, et qu'ils ont peut être encore, c'est de ne pas dire "on ne sait pas ce qui se passe".

Les politiciens croient quelques fois que l'on peut obliger d'autres à faire ce que l'on souhaite. La science et la technique ne se commandent pas. Les trains repartiront quand on aura compris le problème, pas par une injonction de qui que ce soit.

Vouloir politiquement limiter le réchauffement climatique à 2°C avant la fin du siècle est une belle rhétorique, mais la terre fera ce qu'elle voudra, en dépit de nos souhaits les plus forts.

Nous voulons tous des voitures électriques peu chères, et avec une grande autonomie, malheureusement, la technique n'est pas là. Nous n'avons pas les bonnes batteries pour cela.

L'homme propose, la science et la technique disposent

jeudi 17 décembre 2009

Réchauffement climatique et aide aux pays du Sud

En supposant que le réchauffement climatique est dû à l'homme, ce qui n'est pas sûr, il y a une point intéressant à regarder de près. Ce sont les pays développés qui ont en presque totalité contribué au cours des deux derniers siècles à l'augmentation du CO2. Au cours des négociations, ceux-ci veulent que les pays moins développés préservent leurs forêts pour empêcher la formation de CO2 en brûlant le bois des arbres, et en empêchant la séquestration du CO2 par les arbres qui poussent. Or autant que je me souvienne, au temps de la Gaule, le pays était recouvert de forêts. Nous l'avons coupée pour développer notre agriculture.

Que disons nous à ces pays: ne coupez pas vos forêts, nous allons vous indemniser. C'est une façon cachée de les contrôler. Nous les empêchons de faire ce qu'ils veulent chez eux, en leur donnant à la place de l'argent. On pourrait traduire le message de la façon suivante: on vous donne de l'argent, et vous nous achetez de la nourriture.

Si nous voulons être cohérent, nous pourrions très bien transformer nos terrains agricoles en forêts comme au temps des gaulois, et laisser les autre couper leurs forêts à leur guise.

Où est passé le magnifique principe "pollueur payeur"? Il est de notre devoir de laisser l'Afrique et les autres pays en développement continuer à le faire avec leurs propres choix.

Si le CO2 est vraiment un problème pour le climat, c'est à nous à agir, puisque c'est nous qui en sommes les responsables.

mardi 8 décembre 2009

Ayons peur

Les êtres humains ont la mémoire courte. Pour le passage à l'an 2000, on nous promettait les pires catastrophes, les distributeurs de billet ne vont pas fonctionner, les ascenseurs allaient tomber en panne. Rien de tout cela ne s'est produit. Il y a eu la grande peur de la vache folle, qui a fait un nombre extrêmement faible de décès. La grippe aviaire a donné le même résultat. Maintenant la grippe A/H1N1.

Mais tout cela n'est rien à comparer à la peur du changement climatique. Le battage médiatique est à son plein. Il est presque déjà trop tard, nous dit-on. Quelques personnalités nous rabâchent en permanence des nouvelles dramatiques. On nous montre des images spectaculaires qui ne veulent rien dire, mais qui essaient de nous montrer en direct le réchauffement climatique. Chacun essaie de se faire un petit peu de publicité en jouant le jeu de la défense de la terre. On nous donne des informations contradictoire. D'un côté il y a surpopulation, et de l'autre on nous annonce la fin de l'humanité. Le réchauffement climatique est devenu une manne pour certains. C'est un moyen incroyable de se faire une place au soleil. C'est à qui sera le plus en tête dans cette affaire. Ceux qui émettent des doutes sont maltraités. On nous fait croire qu'ils ne sont pas crédibles. Pourtant la science n'est pas démocratique, et l'histoire des sciences est pleine d'exemples où la majorité avait tord, et quelques francs tireurs avaient raison.

Rappelons nous du trou d'ozone qui était si grave il y a une vingtaine d'années. Un traité international a interdit les CFC supposés responsables du trou d'ozone en Antarctique. Plus de vingt après le trou est toujours là. Il n'a jamais été aussi grand, alors qu'il aurait dû disparaître en trente ans. Mais on n'en pale plus.

De tout temps, certains ont essayé de contrôler les autres par la peur. La religion a été la plus efficace, elle nous menaçait de l'enfer si nous n'obéissions pas. Elle a été remplacée avantageusement par la science. Dans le passé, religion et pouvoir allaient main dans la main. le pouvoir avait besoin de la religion pour contrôler le peuple, et la religion avait besoin du pouvoir pour exister. La science dépend maintenant quasiment complètement du pouvoir politique. Les scientifiques ont besoin du pouvoir pour continuer leurs activités, et le pouvoir utilise la science comme tampon officiel.

Et si nous n'avions plus peur?

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